Login

En pommes de terre, la campagne « n’a jamais été aussi difficile »

Implantation difficile, problèmes d’émergence, pression mildiou… Le NEPG relève de nombreuses difficultés pour les producteurs de pommes de terre de Belgique, Allemagne, France et Pays-Bas.

Vous devez vous inscrire pour consulter librement tous les articles.

https://dai.ly/x91ie3c?autoplay=1

« Jamais les producteurs de pommes de terre n’ont eu une campagne de plantations aussi difficile. Jamais la future récolte n’a été aussi pleine d’incertitudes », tant quantitatives que qualitatives, assure le NEPG dans un communiqué daté du 1er juillet 2024. Le syndicat, qui représente les producteurs de pommes de terre du Nord-Ouest européen (Belgique, Allemagne, France et Pays-Bas), juge que les risques encourus par les producteurs « n’ont jamais été aussi élevés ».

Forte pression du mildiou

Le NEPG relève ainsi :

Appel à la prudence

En parallèle, le NEPG note une hausse des capacités de transformation en Europe (en particulier en France), et « un rapport entre offre et demande favorable aux producteurs ». Mais le syndicat se veut prudent. Il pointe une stabilisation, voire une baisse des ventes de frites surgelées et d’autres produits transformés, ainsi qu’une hausse de la concurrence sur le marché, « non seulement avec les Nord-Américains, mais aussi de plus en plus avec des pays émergents comme la Chine, l’Inde, la Turquie ou l’Argentine ».

Le syndicat estime ainsi que « les producteurs doivent être conscients de cette évolution lorsqu’ils planifient leur expansion ou leurs investissements à venir ».

Selon le NEPG, la hausse des surfaces de pommes de terre entre 2023 et 2024 pourrait être de « 4 à 6 % » sur la zone considérée. En France, cette hausse atteindrait 7,3 % pour les pommes de terre de conservation selon l’UNPT et le CNIPT.

A découvrir également

Voir la version complète
Gérer mon consentement